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Instant social non protégé: théâtre

  • Photo du rédacteur: Wangmo
    Wangmo
  • 5 juin
  • 12 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 4 jours

+ Stress post traumatique: comme spectateur de théâtre. Les 3 F: fight, flight, freeze; fuite, combat, "figement".



J'ai lu cette phrase, qui n'est pas de moi (si quelqu'un retrouve la citation originale, je veux bien la référence. Cela vient probablement du blog de Petite Loutre):

"Les instants sociaux non protégés comme les transports en communs".



Au théâtre ce soir

Instant social non protégé. Cela me parle, pour mon expérience au théâtre, avant-hier soir.  24 h après être restée comme en état de choc, le corps tétanisé, le cerveau à mouliner, pour essayer de comprendre ce qui s'était passé, et pourquoi j'étais ainsi, comme un légume-catatonique, après avoir seulement assisté à une, 1  seule, représentation théâtrale.



Une pièce de théâtre

Pour commencer, j'ai déjà eu beaucoup de mal à la comprendre. Il m'a fallu débriefer avec mon mari, le lendemain, pour réussir à comprendre l'implicite, et les sous-entendus. J'ai tout pris au sens premier, au sens littéral.


Donc par exemple, lorsque dans la pièce une maman dit qu'elle ne reconnaît pas sa fille, et que sa fille le lui reproche, et bien, pour moi, c'était comme pour de vrai: comme si ma fille me reprochait de ne pas la reconnaître, donc horrible.


Il faut mentionner que ma propre fille jouait, dans cette pièce, même si son rôle n'était pas celui ci-dessus. Il m'a aussi fallu plusieurs heures pour comprendre que ma fille avait joué un rôle de composition théâtrale, et non pas changé de personnalité. Cela m'avait plutôt déstabilisée, d'avoir l'impression de ne pas la reconnaître.


Ensuite, il m'a fallu rechercher des informations sur l'auteur, et le texte de cette pièce de théâtre, pour essayer de saisir l'incompréhensible pour moi.


Par contre, j'ai été absolument incapable de revoir, visionner les vidéos prises, après.


Quasi traumatisée.


Par une pièce de théâtre.



Agression sensorielle

Ici je ne vais pas décrire tout les multi-détails sensoriels des mini-agressions, involontaires, sonores, tactiles, odorantes, non protégées, liées au frôlements de la petite foule de spectateurs entassés dans les hall, avant l'entrée en salle.



Je vais surtout décrire le pire

Parce que c'est quand même particulier,

atypique de si mal vivre

une simple pièce de théâtre basique.


(Je vis aussi relativement mal le cinéma,

je n'y vais quasi jamais d'ailleurs. Mais maintenant, il commence à y avoir des séances ciné-relax, où les sons et lumières sont baissés, pour devenir Atypie-friendly. Comme on pourrait en rêver, aussi, pour le restaurant, et les salles d'attente médicales :-/ Et comme cela se pratique une heure par jour, dans quelques supermarchés).



Émotions décalées

L'autre élément qui reste toujours surprenant, pour moi, c'est le vécu en différé de mes émotions.


Parce que, hier, je n'ai rien ressenti.


Ni compris ce qui m'arrivait, pendant cette représentation, hors de compréhension pour moi.



Rigidité mentale

La seule chose apparente, visiblement, c'est qu'après, lors de la collation, informelle,  à la sortie, je suis juste devenue dure, comme transformée en mégère, avec des paroles acerbes.


Cela ne se remarquait quasiment pas, pour les autres, notamment la collègue de ma fille, mais évidemment mon mari, mon fils et ma fille en ont, malheureusement, fait les frais.


- Subitement, sans prévenir, je deviens totalement psychorigide, sans aucune marge de négociation, aucun dialogue possible.



Absurdité

"Non, le pique-nique des filles, des deux actrices, est dans le sac bleu.

Et le pique-nique des deux garçons (mon mari et mon fils) est dans le sac vert.

Non, vous ne pouvez pas mélanger les piques-niques.

C'est impossible.

Ce n'est pas prévu comme cela !"

  Je deviens tyrannique.

"Vous ne pouvez pas offrir le sandwich, prévu pour fiston, en échange de chips, vous n'avez pas le droit de changer mon menu, ce n'était pas prévu."



Prévention de la crise

Tout cela dit très calmement, mais d'une façon tellement absolutiste que mon mari et mes enfants, eux, pressentent ma crise arriver, me diront-ils le lendemain. Du coup, pour éviter l'énorme craquage, au milieu de la foule, devant la sortie du théâtre, donc, pour éviter cela, ils obtempèrent (en façade), préventivement, pour que je ne me mette pas à exploser, en Meltdown autistique, hors de moi, hors de contrôle, sur le parking.


Sur le moment, je devine juste que je ne suis

pas dans mon état normal.

Je me rends compte qu'il y a un décalage.


Que ce n'est pas adapté comme attitude.


Mais je n'ai aucun accès à une possibilité de réaction différente. Je ne peux changer mon attitude. Mission impossible. Mais vraiment impossible dans l'instant. Rigidité absolue. Impossible de changer de rôle, de scénario personnel. Aucun souffleur pour m'aider à retrouver mon texte, adapté à la situation: pas de nouvelle composition possible.


Je m'éloigne d'eux, et de tous les gens. Je m'isole.


J'observe mon mari, mes enfants et la collègue de ma fille: ils partagent

les deux pique-niques, ensembles.


S'il n'y avait pas eu plein de monde sur le parking,

je crois que j'aurais pu retourner les voir, pour leur expliquer que:

"Non, ils n'ont pas le droit de ne pas respecter mes consignes. Ils n'ont pas le droit de mélanger leurs pique-nique, parce que je n'avais pas prévu les choses comme cela"


= RIGIDITÉ MENTALE COGNITIVE;

impossible d'appliquer le plan B,

"Vous devez suivre le plan A à la lettre!"



Salubre isolement salutaire

Donc, ainsi éloignée des gens, du bruit, je prends seulement conscience que quelque chose cloche, quelque chose ne va pas. Mais impossible de mettre le doigt dessus, de savoir ce qui foire. Quelque chose dysfonctionne, mais je ne sais pas quoi.


Comme le dit Tony Attwood, "le QI d'un Asperger anxieux perd des points" à ce moment, je deviens bête (moi qui suis HPI), dans le sens inintelligente, car je n'ai plus accès à une pensée claire.


Je ressens comme une pulsion intense, difficile à contrôler: j'ai juste envie, et de taper, et de me taper, et de frapper contre le béton, pour éliminer par des auto-coups, auto-dirigés, contre moi, le désastre qui m'habite à ce moment-là.



Désastre intérieur

- Désastre de ne pas comprendre ce qui est à l'intérieur de moi:


  • désastre de ce problème de communication,

    où je deviens inapte au dialogue,

    incapable de prendre en compte l'autre, les autres.


- Désastre de percevoir un problème sans savoir quoi, dans l'instant. Désastre de ne rien ressentir, tout en pressentant que quelque chose ne va pas, mais sans savoir quoi.


- Désastre d'être, par la suite, plus tard, uniquement envahie par une culpabilité phénoménale, celle de ne plus pouvoir être comme il faudrait. D'avoir mon estime de moi-même en dessous, en deçà de tout, en me disant que je ne mérite, décidément, pas de vivre, puisque je ne suis toujours pas comme il faut.

- - - Désastre de ne plus arriver à masquer, à mettre mon masque de gentille-femme-bien-comme il faut-souriante et agréable et compréhensive.


- Désastre de ne pas réussir à offrir un câlin à ma fille, qui me le demande. Ni un sourire. Ni un compliment. Ni aucun soutien émotionnel envers elle, à ce moment-là, où je suis en pleine crise interne. Mon mari pallie, encore une fois, à mes défaillances.



Fermeture extérieure

Rupture du dialogue

Juste me fermer comme une huître, me renfermer à l'intérieur de moi-même, avec ce coup-ci mon masque rigide, et sans aucune émotion, sans sentiment, froid et dur, mutique et silencieux. Bunker. Protection totale. Plus rien ne peut m'atteindre. Je me mets hors d'atteinte, hors de portée des autres.

"Maman, tu penses quoi là?

On ne voit rien sur ton visage,

on ne sait pas si ça va, ou pas,

si tu es heureuse, ou pas:

on ne voit rien,

on ne comprends pas;

tu es fatiguée ? "



Fin de la communication

Réponses sociales inadaptées

Décalage avec la situation

- "Maman, tu as aimé le spectacle ?"


-  "Je ne sais pas."


-  "Mais tu as aimé, ou pas?"


-  "Je ne sais pas."


-  "Ça ne va pas ?"


-  "Je ne sais pas.


-  "Tu es contente de ma pièce de théâtre ?"


Réponse = pas de réponse.

"Il n'y a pas d'abonné au numéro que vous demandez".

Je m'éloigne, m'isole à nouveau.



Blocage des fonctions exécutives


Retour à la maison

24 h sur mon lit, tétanisée avec cette pensée :

"Pourquoi pourquoi pourquoi ?

Pourquoi suis-je comme cela? Pourquoi n'ai-je plus aucune force de rien faire ? Ni m'habiller, ni arroser mes plantes, ni manger, rien. Pourquoi suis-je si anormale ? Pourquoi est-ce que je réagis comme cela? Pourquoi je n'y arrive pas: à être normale? Pourquoi suis-je ainsi?"



Le jour d'après

Après l'impact

24 heures après le spectacle

Après la catastrophe

Eurêka

Je comprends ce qu'il m'est arrivé !

Voilà. Depuis 24 h que mon cerveau mouline, eurêka, la réponse arrive après, 24h complètement HS, hors service,

24h de temps de traitement de l'information,

de bug informatique, mon programme "Réponse à votre question" répond, enfin.




QUATRIÈME MUR

Imprévu: script inconnu

Lors d'une pièce de théâtre,

il est d'usage que les acteurs soient sur scène

et les spectateurs dans les gradins.

Séparés. Comme s'il y avait un quatrième mur invisible, devant, qui clôture la scène.

J'avais réussi à trouver une place, entourée de quelques places vides, pas loin de mon mari et mon fils, pour éviter les bruits du paquet de chips des jeunes derrière mon dos.

Tout va bien dans le meilleur des mondes.

Nous avions même pu apercevoir notre fille, qui nous avait aussi vue, avant le lever de rideaux.

Tout va très bien Madame la Marquise.


Spectacle

Les lumières s'éteignent.

Le public se tait.

Silence. Noir.

Tranquillité.

On attend paisiblement le lever de rideaux.


Imprévu imprévisible incompréhensible

Première "agression"... vécue comme telle: rupture du quatrième mur théâtral imaginaire

"Le quatrième mur est un écran imaginaire
qui sépare l'acteur du spectateur" Wikipédia

Cris. Injures.

Dans le public. Pas sur la scène.

Lumières toujours éteintes.

Apparemment une dispute conjugale, encore des insultes et des gros mots, on entend que cela bouge dans le public, les cris féminins augmentent de volume et d'intensité. D'autres coups de voix masculine répondent.



Stress-défense (Sandra, Efferverscience & stress-défense, vidéo YouTube:

et Théorie PolyVagale (selon Porges):

Mon cerveau est entré en stress-défense = danger.


Il y a un danger dans la salle, nous sommes peut-être en danger, accélération cardiaque, blocage de ma respiration, mode hyper-vigilance activé, décharge d'adrénaline, je passe du feu vert OK/ au feu orange, puis rouge: warning warning warning, clignotant.


Faut-il appeler à l'aide: pompiers, SAMU ou police ?

J'avais dégainé mon téléphone, prête à appeler , j'aurais probablement été la première de toute la salle à appeler, s'il y avait eu un véritable danger ;-)))

(En arrivant à la lecture de ce passage de mon texte, mon mari a éclaté de rire pour le côté comique de la situation, qui pour moi était si sérieuse, et pour lui si théâtrale, totalement "safe", sécure et sans danger :-) )


Les lumières s'allument dans les gradins du public,

la scène est toujours éteinte,

le Théâtre réagit:

donc ils vont faire intervenir des vigiles,

pour éloigner ce couple,

qui empêche la représentation du spectacle?


La femme sort des gradins suivie par l'homme,

ils continuent de se haranguer,

avec force cris et insultes.


Et je vois que personne n'intervient.


Je commence à écouter leurs mots/paroles, pour percevoir le danger que les autres n'auraient pas perçu, au cas où...


Ah, mais c'est le début du spectacle.

Parce que ce sont des jeunes très jeunes.

Qui n'ont pas l'air si dangereux que cela.

Pas d'armes. Pas de gestes menaçants.

Ah, mais alors ce sont des acteurs.

Ah mais ils jouent, en fait ?

Ah, mais le spectacle a commencé...

...dans le public ?

Ah, bon.


Normalement c'est sur scène.

Normalement un spectacle se déroule sur scène.

Normalement on ne mélange pas les spectateurs avec les acteurs.

DONC ILS ONT ROMPU LE CONTRAT NARRATIF

QUI STIPULE QUE LES ACTEURS SONT SUR SCÈNE

ET LE PUBLIC DANS LA SALLE.

Il n'y a plus de mur virtuel

qui sépare les acteurs des spectateurs

ainsi que le formulait Diderot.


Ah.

Bon.

Ils sont éloignés de mon fils, bon, alors en fait,

il n'y a pas de dangereux danger.

Ah.


Sauf que...

... là mon cerveau est entré en mode 3 F:

flight fight freeze = fuite, combat ou "figement".


- Et que j'ai un problème de rétro-contrôle négatif d'inhibition du stress, qui fait que lorsque le stress est activé chez moi, avec décharge de cortisol, c'est ensuite comme s'il n'y avait pas de bouton STOP. 


- - - Donc une fois la situation terminée, chez les personnes "normales", la production de cortisol, l'hormone du stress, se stoppe.


- Mais pas chez moi. Lorsque l'état de stress-défense démarre, je n'ai pas de bouton pause. Je reste branchée/allumée en version: stress.


Finalement,

le spectacle continue

mais enfin sur scène.

La lumière s'allume sur scène

et s'éteint dans le public.



Deuxième agression scénique

Une scène simulée de violence,

donc insupportable à regarder pour moi,

j'ai fermé les yeux

(scène sans ma fille).



Troisième agression scénique théâtrale

Derrière moi, dans les gradins, la lumière se rallume; en même temps qu'une autre voix de femme hurle, à quelques centimètres de moi


(bon, j'ai fini par comprendre que c'est le spectacle, et que je ne suis pas en danger),


mais c'est parfaitement et totalement et absolument désagréable. Cette jeune femme débite son texte en criant, très fort, avec cette fois des mots vulgaires et très crus, toujours quasiment à côté de moi. Comme si c'était vrai et qu'elle m'agressait moi, et non l'autre qui est son acteur/partenaire de jeu scénique, ceci en dehors de la scène classique, au milieu et dans le public.


Comme je suis dans le milieu en haut des gradins, tous les spectateurs du bas, et les autres acteurs sur la scène, se sont tournés vers elle, donc vers moi, à côté, donc tout le monde regarde dans notre direction, avec les projecteurs sur elle, dans les gradins, donc avec moi à côté, dans la lumière aussi.


Moi:

visage fermé. Je ne la regarde pas, cette actrice, agressante pour moi, trop présente, trop près de moi. Respiration bloquée. Cœur qui bat à trop de tours/minutes. Je ne bouge pas. Masque extérieur impassible et impavide.



24 heures avant/après

Tout ce que je décris ci-dessus,

je ne l'ai compris

que vingt-quatre heures plus tard.



Dans l'instant

Je ne savais pas sur le moment ce qui m'arrivait.

Même le stress en fait. Je ne l'ai ressenti physiquement que 24 heures après, avec le retour des émotions en boomerang: peur, dégoût, effroi et colère.



Colère post-événement,

que l'on ose rentrer dans ma bulle, sans respecter:

et mon espace vital minimum;

et sans obéir au protocole habituel, routinier,

qui veut que

les spectateurs soient dans la salle

et les acteurs sur la scène,

bien séparés et à distance les uns des autres.

Règle-routine-habitude que je connais.

Pas de changement de règles, s'il vous plaît.



Colère post-situationnelle,

d'avoir eu à subir les émotions, que je vivais au premier degré, donc dans leur sens littéral, de ces acteurs jouant dans les fauteuils de la salle. Colère que l'on se permette de me balancer, quasiment en "pleine face" comme le dit cette expression québécoise, des émotions. Théâtrales.

Sur scène, admettons. Je veux bien.

Mais devoir être prise en otage, publiquement, et non pudiquement, par des émotions de théâtre, non. Pas d'accord.

Voilà ce qui m'a coûté une bonne crise de repli autistique Shutdown de plus de 24h.



Première 24h

Pour parvenir à comprendre ce qu'il m'était arrivé.



Deuxième 24h, donc 48 heures après

Le surlendemain pour écrire, et décrire, ces émotions/sensations en différé, décalées de l'événement initial.



Un spectacle

Plusieurs heures de préparation

pour y aller en de bonnes conditions pour moi.

Et 2 jours pour m'en remettre

et recommencer à vivre.



Solution:

pour le prochain spectacle de ma fille, je demanderai de lire le script/scénario et la mise en scène, avant, pour savoir si le public sera pris à partie, ou bien si ce seront des conditions théâtrales classiques, avec un jeu sur scène uniquement. Car la gestion d'un imprévu, d'être sous le flot émotionnel des acteurs jouant en plein milieu du public, cela est trop insupportable pour ma part.



Je terminerai ce post en disant que depuis que mon mari et mes enfants ont, à ma suite, commencé à comprendre l'autisme de l'intérieur à travers moi, et le mécanisme des crises de repli Shutdown ou explosions Meltdown autistiques, j'ai besoin de moins de temps pour m'en remettre qu'avant. Deux jours au lieu d'une semaine. C'est assez valable mathématiquement, et temporellement.


Il y a une claire et nette progression, dans le sens du progrès.


Une meilleure prise en compte de l'autisme familialement,

et surtout des stratégies aidantes au quotidien, cela change tout.


Avant, une telle situation, pouvait empirer. Lorsque mon mari n'avait pas les codes de compréhension pour l'autisme, il pouvait réagir fortement, ce qui me faisait littéralement exploser de façon incontrôlable.


Là, pour cet événement, ce spectacle, ils ont compris/saisi que je risquais de partir en crise,

et au lieu d'amplifier mon mal-être,

ils ont simplement fait attention à ne pas l'augmenter.


Ce qui m'a permis de revenir plus vite,

et de ne pas partir en craquage total.


Comme quoi, lorsque l'on connaît l'autisme

et que l'on respecte l'autiste,

c'est plus facile pour chacun.


Je ne peux pas toujours éviter les crises

Mais en famille, nous pouvons en diminuer:

l'intensité et la douleur,

en raccourcir la durée,

et en baisser les effets secondaires.


Voilà.


Je redeviens "normale",

enfin juste dans ma normalité-atypique-divergente, mais où je peux vivre (et non survivre) aimer, et communiquer à nouveau. Je refonctionne à nouveau, après avoir tellement dysfonctionné, que j'aurai presque voulu en crever. Je retrouve ma respiration, et je peux à nouveau manger. Je revis.


Choisis la Wie !


Wangmo




  • Bonus

Mon mari son avis:

"La première scène,

cela m'est égal, je ne suis pas préoccupé par les cris, ce sont des acteurs qui crient, mais les gens ne bougent pas, donc en fait zéro soucis. Je me dis que c'est du faux, elle parle au public. Je ne me sens pas du tout agressé. A la rigueur, je lui aurais dit de commencer sur scène, et d'arrêter son psychodrame :-))) Blague.

L’autre scène:

D'abord un gars parle normalement au public, depuis le devant de la scène. C'est une discussion de rupture, et en réponse, elle se met à hurler comme de folie, brailler, beugler, vociférer, insulter et rabaisser le gars d'en face. Moi, dans ma tête, je me dis qu'elle ne m'agresse pas, mais je trouve cela bidon. Pour moi, c'est vraiment du théâtre, qui caricature, c'est fabriqué. Tu le sens, que c'est du faux, il n'y a aucun danger.

Dites-vous bien que c'est du théâtre, et pas la vraie vie.

Pareil que pour la première scène,

j'aurais dit d'aller sur scène au lieu de me crier dans les tympans. Blague et éclat de rire".




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"LA NATURE

ET TOUT CE QUI GRANDIT,

LA PAIX

ET TOUT CE QUI s’épanouit,

TOUT CE QUI FAIT

LA BEAUTÉ DU MONDE

EST FRUIT DE PATIENCE,

DEMANDE DU TEMPS,

DEMANDE DU SILENCE,

DEMANDE DE LA CONFIANCE".

Hermann Hesse

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