VOLER aux autres LE SILENCE ? OTAGE du bruit. Intolérance sonore et olfactive.
De l’importance de l'environnement sensoriel pour les personnes avec autisme.
BULLE SENSORIELLE: un besoin VITAL?
Pour les autistes ?
Lundi 11 septembre 2023
Silence... On tourne !
Un mauvais film... ?
Ou "j'ai le blues, Baby": car ici, trop de sons !
Ici, le droit au silence n'existe pas.
Il n'y a que le droit au bruit.
Tant pis pour ceux qui n'aiment pas le bruit, ou qui en souffrent.
Dans la jungle citadine, j'essaie, tant bien que mal, de me retrouver, pour coucher sur le papier quelques pensées, rédigées au crépuscule de cet été passé 2023.
Le silence,
un luxe citadin,
qui devient de plus en plus hors de ma portée, au-delà de mes moyens.
Moi qui, pourtant, ai relativement peu de besoins, et qui suis, depuis si longtemps, capable de me contenter de peu, de si peu.
Pas de cigarettes, pas de voiture, pas de TV, pas de musique, pas de cafetière, pas de restaurant, pas de cinéma, pas d'alcool, pas de loisirs payant, pas de vacances, pas de shopping ni de fringues en magasin, pas de voyages, pas de lave-vaisselle, pas d'invitations, pas de sodas, pas de gâteaux industriels, ni le dimanche ni en semaine, car trop chers, pas de "vraie" cuisine: aménagée et joliment meublée, mais deux plaques de cuisson, un micro-onde et un mini-four d'étudiant, pas d'animal car pas les moyens d'en nourrir, etc...
Peu de moyens, peu de besoins, une vie simple, a minima: seulement l'essentiel. Une simplicité volontaire, choisie, volontairement et joyeusement vécue. Juste un peu de nourriture intellectuelle et culturelle, mes cinq livres mensuels, nécessaires, à ma seule addiction, la lecture, ma passion; grâce à la bibliothèque municipale.
Mais là, je suis en manque, même du minimum: je suis atteinte dans mes besoins vitaux, non superflus, mais nécessaires: l'indispensable SILENCE, vital, à mon équilibre interne, notamment autistique, et sans filtres.
J'erre en ville, comme une âme en peine, à la recherche de silence, ce LUNDI après-midi, où les musées, gratuits et calmes, sont fermés; la bibliothèque relativement-légèrement-bruyante, est aussi fermée; et même les églises, ces rares lieux de vestige du silence, sont aussi fermés.
Ma quête est inatteignable. Pas de silence.
Ni en ville, ni dans mon appartement, à cause de mes voisins.
Il ne me reste qu'à m'habituer, à défaut d'en crever du TROP DE BRUITS, au casque anti-bruit, avec, par-dessous ce casque: les boules Quies. Mais quand même, être obligée de se casquer chez soi, en intérieur, quel malheur.
Ceci pour un minimum de quiétude, pour ne pas sombrer dans l'inquiétude, par manque de cette indispensable tranquillité, minimale, sans bruits intempestifs, à défaut de véritable "zénitude".
J'ai le mal de bruit, mal du bruit, trop de bruit, toujours, partout, tout le temps.
Premièrement, je souffre intensément de la pollution sonore et olfactive: je n'en peux plus des sévices sonores du volume de la musique, et du vice des odeurs de mes nouveaux jeunes voisins, un couple consommateurs de produits qui puent amèrement et âcrement: leurs substances qui m'ont empêchées, malgré la chaleur, d'utiliser mon balcon côté arboré, durant TOUT l'été.
Deuxièmement, je souffre immensément du bruit, et j'en ai marre des cris, interjections, exclamations, appels, de la troupe des neufs enfants, oui, 9 enfants, de trois familles différentes: mômes d'à peine 8 ans et moins, quasiment ou presque livrés à eux-mêmes, sur le parking du bâtiment, de 16h35 à 21h15 TOUS les jours, sans présence parentale à leurs côtés. Leurs mamans ne travaillent pas, mais elles restent chez elles, juste au-dessus, pendant que leurs enfants prennent l'air, et s'ébattent dehors. Pourtant, leurs enfants jettent des cailloux autour des voitures, pour jouer, et semblent considérer le parking, privé, d'une copropriété, comme leur territoire de jeu personnel. Mais le règlement intérieur du bâtiment stipule clairement (c'est affiché catégoriquement dans l'entrée) que les jeux d'enfants sont INTERDITS dans les parties communes de l'immeuble, et, je cite: "que personne n'a le droit de s'approprier une partie commune comme son bien personnel privé". Ces règles, que nous et les autres familles résidentes, avons toujours respectées depuis 19 ans ici. Et bien, ces mêmes règles, apparemment, ne s'appliquent pas à ces nouvelles familles. Nous sommes d'ailleurs la seule, et dernière famille de la génération de nos enfants, à ne pas avoir déjà quitté cet immeuble, qui n'est pas un HLM. Nous sommes peut-être Les derniers des Mohicans, les derniers à suivre les règles de copropriété, respectueux du vivre-ensemble: nous sommes apparemment en voie d'extinction. Comme les philosophes, nous étions soudés par une sorte de pacte social afin de nous assurer une meilleure vie ensembles. Thomas Hobbes a écrit: "Le contrat social... contrat entre les humains, par lequel ceux-ci acceptent une limitation de leur liberté en échange de lois [règlement de copropriété] garantissant à CHACUN la possibilité de poursuivre cette liberté".
Avant, nous étions plus de dix familles quasiment, en très bons termes, donc une vingtaine de parents, ceci pour une vingtaine d'enfants.
Nous avons TOUJOURS, depuis 2005, et TOUS, observé le règlement de copropriété. Presque tous étaient propriétaires, mais il y avait aussi des locataires.
JAMAIS PERSONNE n'a laissé ses enfants seuls, pendant des heures, à jouer-crier-s'invectiver en bandes, avec des cailloux, sur le parking, sans présence adulte et responsable. Les parents s'en occupaient et ne les laissaient pas seuls, et pourtant, souvent, les deux adultes du couple travaillaient . Mais ils sortaient AVEC leurs enfants dehors, qu'ils ne laissaient pas faire n'importe quoi, et surtout pas jouer à se lancer des cailloux, au milieu des voitures du parking.
(Ceci dit, c'est la première fois que je suis dans un bonheur absolu de ne plus avoir de voiture... Même si ces enfants tapissent, malgré tout, et aussi, l'allée du local à vélo de cailloux...)
Que de changements aujourd'hui, ici dans cette résidence, qui était correcte et bien entretenue,
avant.
Maintenant, c'est usant, nerveusement.
Marre de subir,
et pas l'énergie d'agir.
Que faire ? FIGHT or FLIGHT ? Combattre avec le syndic pour le respect de la loi, de la civilité et du règlement intérieur du bâtiment,
ou fuir ?
Ou FREEZE ?
Congeler sur place, tétanisée par le manque de force, pour des batailles possiblement perdues d'avance.
Car, que faire, lorsque ce sont des enfants, et qu'ils semblent avoir pris ET le pouvoir, ET comme possession du territoire, avec l'aval et l'assentiment de leurs parents: ces parents présents à l'intérieur, en appartement, et qui mettent leurs enfants, seuls, à l'extérieur et en troupe, sans intervenir ?
Il ne nous reste plus qu'à partir... Même si "partir c'est mourir un peu".
Arrêtez les manières !
A la guerre des nerfs,
on y laisse toutes ses petites cuillères*.
Je ne suis pas une pionnière
ni une guerrière.
Je n'ai pas la force ouvrière
pour suffisamment de prières.
Trop élevé, le salaire
pour mes pauvres nerfs.
Je n'ai que mon vocabulaire,
dans l'odyssée des nerfs, amère,
avec Homère,
pour exprimer ma colère.
Je ne suis pas solaire,
voilà ma misère.
Pauvre hère,
qui erre
sans frontières.
Où trouver le silence, mystère ?
Hors du bruit délétère ?
Comment trouver la trêve,
Apollinaire, Voltaire,
au milieu des vents contraires ?
A part dans la bruyère
des arbres centenaires.
Ou dans les cimetières
où fini la misère
et s'arrête la galère ?
Mais où trouver les "petites cuillères" D'ÉNERGIE* qu'impliquerait un déménagement, lorsque l'on est autiste Asperger**, et résistant au changement?
ET en plus, déjà, vidée par l'été passé en famille,
avec notamment le soin dû à des parents vieillissants ?
Voilà un triste post,
bien rempli de ma lassitude, en cette rentrée scolaire des enfants, les miens, dont on s'occupe toujours même après leurs huit années, et ceux des autres, qui a priori ne s'en occupent plus, dès qu'ils les mettent dehors, en extérieur, dans une partie commune, sur le parking de la résidence. Ces enfants qui, maintenant, vivent sous mes fenêtres, répandant leurs bruits de cris, s'apostrophant, se hélant continuellement, s'interpellant, criant les deux mêmes prénoms pendant quasiment 5 heures d'affilées, avec le son du "SCHTOING-SCHTOING, SCHTOING-SCHTOING, SCHTOING-SCHTOING, SCHTOING-SCHTOING SCHTOING SCHTOING SCHTOING SCHTOING SCHTOING SCHTOING SCHTOING !!!!!!!!!!!!! "
de leur référentiel bondissant. Lançant aussi, parfois leurs cailloux de pouzzolane, plus gros que des noix, de la taille des abricots. Et pourtant mes vitres sont déjà en double vitrage. Mais je ne les entends encore que trop, leurs cris de jeux, même avec le vitrage entièrement fermé. Ici, le droit au silence n'existe pas. Il n'y a que le droit au bruit. Tant pis pour ceux qui n'aiment pas le bruit et qui en souffrent. "En musique, un silence est un moment pendant lequel n'est émis aucun son, il correspond à une PAUSE dans l'exécution du morceau". Wikipédia. Mais moi, je n'ai plus le droit à une pause silencieuse. Fini, la pause sensorielle.
Ne reste que le bruit. Je n'utilise plus mon salon plein SUD, depuis le mois de mai dernier, à cause de la musique du couple odorant et bruyant, bien que nous ayons ajouté, ET du "placo" isolant, ET, récemment, un mur entier de 50 cm de meubles, remplis, pour atténuer leurs bruits de "concert-maison". J'ai passé ces derniers mois sur quelques mètres carrés, ayant déménagé mon ordinateur, pour installer mon bureau et travailler SUR NOTRE LIT, afin de profiter du calme côté NORD.
Sans comparaison avec les hommes-cage de Hong-Kong.
Pourtant, 90 cm x 200 cm, soit 1, 80 mètres carrés, pour faire office de bureau-salon-lit; lieu de travail, de repos et de détente, cela reste petit...
Notamment lorsque l'on paie un loyer pour beaucoup plus de mètres carrés...
Je ne pense pas vraiment me plaindre d'aise.
En plus, ce n'est pas d'un grand confort, même plutôt inconfortable, mais me permettait, néanmoins, de survivre au bruits musicaux des baffles et senteurs âpres du couple voisin, en me plaçant tout à l'autre bout de l'appartement.
Hors, actuellement,
la troupe enfantine, d'âge de l'école primaire, fait sa Guerre des boutons, justement de ce côté NORD, qui, avant, était relativement SILENCIEUX, ceci depuis bientôt 20 ans... dix neuf ans exactement.
Donc je ne peux plus vivre NI côté sud, NI côté nord.
(Les deux autres côtés étant la cage d'escaliers commune, et la salle de bain/WC.)
J'ai, jusqu'à présent, résisté à tout, vraiment tout, dans cet immeuble, depuis bientôt vingt ans. Résistance et résilience pour toutes les tempêtes, ici vécues.
Mais je plie, aujourd'hui, devant une troupe d'enfants,
qui ne sont pas méchants mais bien turbulents,
et extrêmement bruyants,
dont les parents ici habitant,
profitent, eux, du silence sans leurs enfants, dans leur appartement, à mon détriment, à mon corps défendant, et au détriment des nombreux autres résidents, ici présents. Maintenant, c'est usant, nerveusement. Dire que nous avions réussi, à plus de DIX familles, différentes et de plusieurs pays et continents différents, à vivre ensemble, soudés par le respect de règles communes de copropriété, et de politesse, simplement normale et minimale. Ces règles, respect et politesse, qui permettaient un modus vivendi, possible et même harmonieux. L'immeuble faisait même la Fête des Voisins. Comme Rousseau, le genevois, l'exprime:"Je charge les citoyens eux-mêmes de la sauvegarde de la vie, de la liberté et de la propriété de chacun par le principe de la volonté générale". Et ceci pendant plusieurs années. Voilà que je plie, aujourd'hui, devant une troupe d'enfants, qui ne sont pas méchants, bien que très turbulents
et extrêmement bruyants.
Des enfants.
Que des enfants.
Enfin, des enfants qui ont des parents,
bien présents et bienveillants,
mais...
dans leurs appartements.
Selon John Locke, "c'est là qu'intervient le contrat social. Il ne sert pas à créer des droits, mais simplement à mettre en place une autorité qui veille à ce qu'ils soient respectés et à régler les conflits qui naissent de l'exercice de ces droits".
EXTRAITS
du règlement de copropriété :
pour les LOCATAIRES,
et les propriétaires habitants:
"Les enfants doivent être surveillés par leurs parents", dit le règlement de copropriété, recopié ci-dessous. "Les parents doivent veiller à ce qu'ils ne jouent pas dans les parties communes: pelouses, escaliers, sous-sol ..." "La TRANQUILLITÉ de l'immeuble ne devra EN AUCUN CAS être troublée par la famille du résidant." "Il convient de ne pas nuire au droit des autres résidents".
Enfin, concernant
la MUSIQUE du couple voisin :
"Les appareils sonores doivent être utilisés de manière à ce qu'ils NE puissent être entendu des voisins".
Pour finir
sur une note
D'ESPOIR,
voici en copié-collé la citation de la quatrième de couverture d'un de mes livres préférés :
LES RESSOURCES INSOUPÇONNÉES DE LA COLÈRE "Quand frappe la colère, le champ de vision rétrécit, le cœur s'accélère, les jugements se bousculent dans la tête.
Et nous voilà sur le point de dire ou faire quelqu chose qui ne fera qu'aggraver la situation. Mais une autre issue est possible? La Communication Non Violente nous apprend en effet que la colère est le signal d'alarme de notre déconnexion d'avec nos besoins. Il s'agit dès lors d'écouter ce signal pour nous reconnecter à eux et les satisfaire sereinement. A cet égard, Marshall B. Rosenberg, fondateur de la CNV, est très clair: si ce sont nos jugements sur eux
- et non les autres
qui provoquent la colère en nous :
et si ces jugements négatifs nous empêchent de nous relier à nos besoins,
alors il suffit d'identifier ces derniers (nos besoins) et de cesser de juger,
pour trouver une solution positive pour tous
aux situations irritantes. Transformons la colère en actions bienveillantes pour soi... et pour les autres.
Grâce à la Communication Non Violente! L'auteur: Marshall B. Rosenberg est psychologue clinicien, homme de paix de renommée internationale et fondateur du Centre pour la Communication Non Violente."
CQFD : J'ai BESOIN de SILENCE. De bulle sensorielle. Je n'ai plus de refuge, plus de cocon de sécurité sans stimuli sensoriels, Safeplace où je peux vivre sans AGRESSIONS sonores, alors que je suis DANS MON appartement !!! Le bruit des autres, (alors que j'écris le couple voisin vient encore d'allumer sa musique), donc le bruit des autres, vient s'intruser chez moi, et c'est insupportable et inacceptable. Je refuse que les autres habitent chez moi,
à l'intérieur de mon appartement privé,
par leur intrusion bruyante,
comme un sévice sonore et agressant.
Solution : aller vivre ailleurs, une action bienveillante pour moi ? Facile à écrire. Facile à dire. Moins facile à réaliser... + Suite
cinq jours plus tard
Plusieurs résidents (qui ne sont pourtant PAS autistes comme moi) se sont plaints du bruit de cette troupe enfantine, et infantile, sur le parking. Certains au syndic, d'autres directement aux familles concernées, soit par oral soit par écrit. C'est dire à quel point il y avait de l'abus.
Une rémission semble se profiler, il y a au moins un tout-petit-léger-micro-mini frein : les trois familles ont (enfin !) réalisé qu'il convenait de toujours laisser 1 adulte avec leurs neufs enfants dehors, ce qu'elles ont semblé faire: deux ou trois fois...
Par contre, elles ont décidé de continuer à laisser leurs enfants jouer autour des voitures sur le parking, en disant que "ceux qui sont gênés par le bruit de leurs enfants n'ont qu'à aller vivre à la campagne".
Bon. Dont acte.
C'est mon rêve.
Merci les enfants.
Enfin, non merci, les enfants.
Vous n'êtes pas responsables des choix de vos parents.
Merci plutôt les parents. Vous qui êtes responsables de vos enfants.
Le COMBLE de l'ironie de cette histoire,
vraie,
c'est que du côté SUD, le côté des salons,
devant l'immeuble, à 5 mètres, oui cinq mètres,
il y a un GRAND PARC,
jardin public
avec des jeux pour enfant,s,
du tartan et des arbres,
de la terre et du gazon,
qui absorbent le bruit des cris de jeux enfantins,
par sa taille et sa verdure. Mais les parents actuels ont, de toute évidence semble-t-il, décidé de boycotter ce parc. Familles qui possèdent néanmoins 4 voitures pour 3 foyers, et dont les mamans conduisent, régulièrement. Ceci dans une ville avec de nombreux parcs, si celui d'en face ne leur convient pas. Parcs en ville, ou à quelques minutes à peine à l’extérieur de la ville. Familles qui ne dépendent pas d'horaires de bus, ni des caprices de la météo ou du vélo, grâce à leurs voitures...
Bref, cette troupe enfantine squatte le parking,
bétonné, entre deux immeubles et un mur de séparation,
du côté NORD et côté des chambres,
ce qui en fait une excellente caisse de résonance pour le bruit. Merci.
Quelle bonne blague. Mais cela ne me fait pas rire.
Rousseau défend l'idée que le peuple souverain s'engage à abandonner son intérêt personnel pour suivre l'intérêt général. Quel est l'intérêt général ? L'intérêt des parents de neufs enfants, de ne pas suivre le règlement, pour rester dans leurs appartements sans leurs enfants ? Ou bien l'intérêt de quatre vingt dix appartements, avec leurs résidents, majorité silencieuse, à subir le bruit de 9 enfants ? 9/90 ? Neuf sur quatre vingt dix ?
Finalement, et pourquoi pas, au lieu de jeter des cailloux, faire de la lecture ? Sachant qu'un bus-bibliothèque municipale se gare chaque semaine ici, à côté.
Et que les adhésions sont gratuites pour les enfants. Lire par exemple: Les petits Platons, ou la bande dessinée illustrée par Nicoby et Vincent Zabus, du livre de Jostein Gaarder, Le monde de Sophie dans lesquelles il y a les citations des philosophes Hobbes, Locke et Rousseau...
Pourquoi pas un peu de lecture et de culture régulière,
au lieu de s'ennuyer à jeter des pierres ?
"La pratique régulière de la LECTURE est autant une salubre descente en soi qu'une ascension émancipatrice".
De Philibert Humm, dans son livre Roman fleuve.
Wangmo
Six mois plus tard
PS: enfin, "libérée, délivrée"
c'est acté, ils sont partis, le couple voisin,
avec leurs nuisances sonores et olfactives/toxiques et intrusives.
Finie, cette épreuve dans notre appartement.
Libérée, délivrée,
je revis !
Quant aux enfants, dans le silence du froid et de la trêve hivernale, leurs parents les ont finalement inscrit à un sport de terrain avec un solide de 12 faces pentagonales, 20 faces hexagonales, 60 sommets et 90 arrêtes, merci le solide d'Archimède. Ce qui est déjà une amélioration, par rapport aux "boules"de cailloux sur béton, sous les fenêtres de verre, et autour des voitures... Ainsi le Bus-Bibliothèque de la ville n'a pas gagné de jeunes adhérents pour la lecture et la culture, mais le club de culture sportive de l'objet sphérique, si. L'icosaèdre tronqué a gagné. But !
"Je dois aux LIVRES ma victoire [...] Ce sont des passeports.
Ils abattent les murs, les remparts, les frontières,
toutes les barrières que les humains ont inventées
pour s'ignorer, se déchirer."
Dans le livre Un crime sans importance, qui a reçu le
grand prix littéraire Interallié 2020:
un récit autobiographique d' Irène Frain.
*Petites cuillères d’énergie, Julie Dachez et Christine Miserandini :
https://youtu.be/joucXLKXbO8?si=VdQVYZRkWFvJiXMR **Asperger, voir lexique dans le MENU de ce site
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